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Créées à la fin des années 80, les éditions Séguier sont dédiées aux arts, tous les arts. La priorité est accordée aux personnages réputés secondaires mais dont l’influence – et parfois l’oeuvre – ont été durablement sous-estimées. Il en résulte des essais, entretiens et biographies, regroupés dans un catalogue ouvert à un public soucieux de parfaire ses connaissances et de polir ses goûts.
 

En 2012, Séguier a changé de direction et de propriétaire après son rachat par le groupe de Jean-Marc Galabert. Jean Le Gall en est le nouveau directeur (et également le co-actionnaire).

Certains mots en gras et soulignés emmène des informations supplémentaires en cliquant dessus.

19,90€

Préface d’Olivier Mony

Charles et Lael Wertenbaker, deux figures du journalisme américain, amis de Welles, de Capa et d’Irwin Shaw, décident d’interrompre leur carrière respective à Time Magazine. En quête d’une vie apaisée, ils s’installent à Ciboure, au Pays basque, avec leurs deux enfants, des étagères de livres, une machine à écrire, sans oublier quelques bouteilles de whisky... Mais en 1954, Charles se découvre atteint d’un cancer.
Débute une nouvelle vie, la dernière. Lael entreprend de la raconter en veillant à tout consigner. Elle est la greffière des derniers mois. Elle le fait sans se départir de son regard précis, épris de vérité, comme si la vocation journalistique était une authentique nature. Pour autant, l’amour les tient plus unis que jamais : ils décident d’étirer le temps, de faire tout ce qu’ils peuvent pour que leur vie commune soit enrichie de quelques chapitres supplémentaires, à condition qu’ils soient dignes d’être vécus. Dans l’amour, on convient souvent qu’un homme et une femme scellent une sorte de pacte. Il peut être à la vie, à la mort. Un récit pudique, lucide, incontestablement universel.

« Imaginez un homme, un Américain, qui va mourir et s’y résout en relisant Montaigne et en regardant vers l’horizon, au-delà de la baie de Saint-Jean-de-Luz. Il vit ses dernières lumières, et sa femme près de lui n’en perd pas une miette, pas une seconde. Évidemment, c’est une histoire d’amour. »

« UN LIVRE BOULEVERSANT, [...] COURAGEUX ET SANS COMPROMIS » - The New York Times

Mars 2017. 248 pages. 19,90€

20€

L’histoire de Pierre Chevalier n’a pas d’équivalent dans le cinéma contemporain. Élevé dans la proximité de Pierre Boulez, son oncle, proche de Fanny et Gilles Deleuze dont il partage le quotidien pendant onze ans, c’est presque par hasard qu’il devient l’une des personnalités les plus marquantes de la télévision et du cinéma français des années 1990.

En dirigeant pendant douze ans l’unité Fiction d’Arte France, c’est près de 350 téléfilms que Pierre Chevalier fait exister, collaborant avec plus de 250 cinéastes. Sa réussite est telle que de nombreux films initialement prévus pour la télévision sortiront au cinéma, tels Marius et Jeannette, Le Péril jeune, Les Roseaux sauvages ou L’Amant de Lady Chatterley.

Comment Pierre Chevalier a-t-il découvert toute une génération de cinéastes ? Quels combats a-t-il dû mener ? Quelle était sa méthode pour lancer un nouveau film tous les treize jours pendant plus de dix ans ? Ce livre d’entretiens dresse le portrait d’un homme de l’ombre aussi complexe qu’attachant, dont l’essentiel de la vie aura été consacré aux artistes et à la création.

 

En co-édition avec ARTE Éditions

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Février 2017. 176 pages. 20€

22€

Jean-Marc Le Scouarnec

Il fut une star, à l’égal de nombre de ces actrices et acteurs qu’il aimait tant. De Cannes aux Césars, sur les plateaux de télévision et dans les colonnes des journaux, le verbe haut, il défendait la France et son cinéma. Séducteur infatigable, fou d’opéra, initiateur de projets démesurés, de Don Giovanni à Van Gogh, Daniel Toscan du Plantier (1941-2003) a incarné une certaine idée de la culture. Son image était celle d’un producteur esthète, d’un mousquetaire pourfendant les médiocres, d’un Don Quichotte à la recherche d’une impossible perfection. S’appuyant sur des témoignages inédits, ceux de proches, d’amis, de collaborateurs et de célébrités (Marie-Christine Barrault, Isabella Rossellini, Gérard Depardieu et beaucoup d’autres), Jean-Marc Le Scouarnec signe la première biographie de ce visionnaire du 7e art.
À travers son portrait, c’est aussi celui d’une France conquérante qui se dessine, celle de la publicité d’avant le marketing, des journaux florissants et des rêves d’expansion internationale. Avec, pour compagnons de route, les amis les plus brillants et les femmes les plus belles. Et la mort qui rôde, frappant cruellement quand personne ne s’y attend.

Janvier 2017. 448 pages. 22€

Manzoni Gabriela

Qui, en voyant les comics sentimentaux des années 1950-1960, ne serait pas tenté de jouer un mauvais tour à ces jeunes gens lisses et bien coiffés ? Gabriela Manzoni est passée maître dans l’art du doublage malveillant : chaque case de bande dessinée est un plan qu’elle s’amuse, tel un réalisateur lucide et désenchanté, à « re-tourner » en remplaçant les textes mièvres et bien-pensants par des reparties cinglantes. Au programme : humour noir, cruauté, et cynisme haut de gamme. Gabriela recycle également les aphorismes de certains auteurs moralistes ou des plus célèbres pessimistes, qu’elle connaît sur le bout de ses doigts. Ce livre rassemble près de 200 cases de comics « retournées » qui raviront tous les lecteurs – amateurs de Dada, Cioran et Guy Debord compris. Alors n’hésitez plus : faites du mauvais esprit... et du bon !

02/06/2016. 200 pages. 12.90 €

12,90€
21€

Arnaud Le Guern

Faire revivre Roger Vadim ne saurait s’envisager qu’en ressuscitant une époque, un style, des personnages oubliés : tout un monde que l’on disait « vadimien ». C’est le pari de cette biographie joueuse, buissonnière, pleine de partis pris et digressions. Quant à la quatrième de couverture « idéale », elle fut écrite par Pascal Thomas, au lendemain de la disparition de Roger :

« Vadim avait toutes les qualités qui font défaut aux cinéastes d’aujourd’hui. Il était beau, léger, désinvolte, paresseux, joueur, dilettante. Il n’avait rien de ces petits profs buveurs d’eau, avares d’eux-mêmes et de leur temps. Vadim [...] savait donner, savait flamber, savait boire sans retenue, à la russe. [...] Croyant filmer les beautés de sa femme dansant à Saint-Tropez, il inventait un style, une autre façon de faire du cinéma, et précédait ainsi cette chétive Nouvelle Vague qui allait lui emprunter beaucoup, lui emprunter surtout sa liberté inimitable, sans parvenir jamais à saisir le secret de son charme. Ce charme qui nous donnait des films tels des écrins faits souvent avec nonchalance et toujours avec beaucoup d’élégance, films dans lesquels ont surgi des femmes qui, à chaque fois, allaient faire rêver des générations entières. »

19/05/2016. 268 pages. 21 €

21€

Que peut-il bien y avoir dans the Big Lebowski qui suscite autant d’intérêt et d’affection ?
Eh bien, Dude, on n’en sait strictement rien.
Pour quelques uns, The big Lebowski est juste un divertissant pastiche du film noir des années 50. Pour la plupart, il est LE FILM culte des années 90. Un phénomène quasi-religieux qui élève l’art de ne rien faire au rang de dogme fondamental, et dont les répliques loufoques servent aujourd’hui de nourriture spirituelle à des milliers de fans (Achievers).
Avec Je suis un Lebowski, découvrez l’œuvre des frères Coen d’un œil neuf. Commentaires déjantés, phrases cultes, jeux, mises en situation, entrevues avec les acteurs et ceux qui ont contribués à leur création, photographies prises sur le tournage par Jeff Bridges lui-même. Rédigé sous forme de mook (contraction de magazine et de livre), Je suis un Lebowski repose sur l’équilibre parfait entre un fond délirant et une forme de grande qualité. Un livre à garder sous la main pour voir et revoir sans modération l’épopée du Dude.


Bill Green est graphiste.
Ben Peskoe est développeur Web et écrivain.
Will Russell, magicien, et Scott Shuffitt, artiste, sont les créateurs du Lebowski Fest.

 

Traduction de Catherine Biros

06/11/2014. 264 pages. 21 €

21€

La France et les Beatles - Vol. 1

La discographie originale - 1962-1970

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Une somme d’informations sans précédent. Alors que la France fut l’un des rares pays à entretenir des rapports à la fois singuliers et privilégiés avec les Beatles durant les années soixante, aucun ouvrage complet n’était encore venu couronner cette relation faite d’admiration réciproque, mais aussi de paradoxes, et qui demeure, en tout état de cause, unique, entre les garçons de Liverpool et l’Hexagone. La présente étude, entièrement consacrée à ce sujet original, a donc pour but de mettre fin à cette lacune en proposant, aux amateurs comme aux fans les plus exigeants, un travail de recherche de haute précision, en grande partie fondé sur des documents de premier ordre et totalement inédits. Ce premier volume, d’une série de deux, s’intéresse tout spécialement à la discographie originale française des Beatles commercialisée entre 1962 et 1970. Celle-ci offre en effet un thème de collection unique par la beauté de ses pochettes, leur diversité, leur richesse iconographique et par la valeur historique de certains de ses pressages. La France fut par exemple le seul pays à produire autant de supers 45 tours à quatre titres (les fameux « E. P. ») dont certains, comme les E. P. Mister Twist, « Tour Eiffel » ou le célèbre « pochette Sandwich », sont aujourd’hui des pièces de grande valeur très recherchées par les collectionneurs. Mais quelles furent les raisons qui poussèrent les maisons de disques françaises à fabriquer plus de supers 45 tours que leurs homologues étrangères ? Combien existe-t-il de variantes de chaque pressage ? Et quid de ces mystérieux disques « made in France » destinés à l’exportation ?L’ouvrage de Jean-Claude Hocquet et Éric Krasker se propose, non seulement de répondre à ces questions, mais de vous présenter tous ces disques (33 tours, E. P., 45 tours simples, 45 tours Juke Boxes, etc.) dans un luxe de détails encore jamais atteint : pochettes et labels reproduits en couleurs recto et verso, déclinaison des différentes variantes pour une même référence, dates de commercialisation, précisions historiques et techniques, etc. Mais surtout, pour la toute première fois, grâce à l’exploitation en exclusivité mondiale de la totalité des archives Polydor-Pathé-Marconi, vous pourrez enfin découvrir des documents qui ont tant fait défaut jusque-là : circulaires de nouveautés et publicités de l’époque envoyées aux disquaires, sans oublier les précieuses « feuilles de production » où figurent tous les renseignements utiles sur la fabrication d’un disque.

19/07/2005. 288 pages. 21€

20€

Les Beatles

Enquête sur un Mythe - 1960-1962

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Un document exclusif sur les années 1960-1962.
Si la carrière du quatuor le plus charismatique de la « pop music » est aujourd’hui bien documentée à partir de l’année 1963, il n’en va pas de même pour la période 1960-1962, encore souvent considérée comme « obscure ». Cette tranche chronologique, cruciale pour la vie du groupe qui s’appelle déjà « The Beatles », mais qui n’est pas encore célèbre et qui connaît ses dernières importantes modifications, recèle en effet une quantité de légendes et de mystères qui continuent d’alimenter la controverse, plus de trente ans après leur séparation. Fondée sur une rigoureuse méthode d’investigation scientifique et sur l’usage de documents exclusifs ou rares, cette « Enquête sur un mythe » se propose d’élucider cinq épisodes mal connus de cette période passionnante de l’histoire des Beatles où tout ce qui est en gestation depuis des années est enfin sur le point d’éclore.
Le manager des Fab Four a prétendu jusqu’à sa mort qu’il avait entendu parler d’eux pour la première fois par un certain Raymond Jones qui recherchait le disque « My Bonnie ». Ce mystérieux médiateur existe-t-il vraiment ou n’est-il qu’une invention destinée à occulter une partie du passé sulfureux du groupe ?
L’énigmatique 5e Beatle, Stuart Sutcliffe, est-il décédé des suites d’un coup de pied rageur de John Lennon, d’un abus d’amphétamines, ou tout simplement de mort naturelle ?
L’infortuné batteur Pete Best a-t-il été renvoyé parce qu’il attirait trop les regards féminins ou bien parce qu’il était vraiment un médiocre musicien ?
Pourquoi les Beatles se sont-ils toujours opposés à la sortie de leurs enregistrements historiques du Star-Club, jusqu’à presque les renier ?
En 1961-1962, le groupe enregistra plusieurs titres pour Polydor avec le chanteur Tony Sheridan à Hambourg. Plus de quarante années après, le flou demeure sur leur nombre exact, les circonstances dans lesquelles ces morceaux furent enregistrés et commercialisés, de sorte que les spéculations les plus folles continuent de circuler. L’émergence de l’ensemble de la documentation Polydor permet enfin aujourd’hui de tout révéler et de dénoncer le mythe récent entourant la chanson
« Swanee River », ce qui permet à ce livre d’être le plus complet jamais publié sur le sujet.
Éliminant les vieilles idées reçues, l’ouvrage d’Éric Krasker examine avec rigueur et lucidité ces questions délicates et apporte des réponses précises, de sorte qu’il s’adresse aussi bien aux profanes qu’aux collectionneurs et aux fans des Beatles de longue date.

17/10/2003. 416 pages. 20.00 €

9782840497622 - Fred-Rister Faire danser
18€

Faire danser les gens

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Je suis de Malo-les-Bains, près de Dunkerque. Fils d’ouvrier tranquille, je décrochai un BP de coiffure, gagnais ma vie, j’étais aimé de mes parents et bien sûr, quelque chose me manquait. C’est au Stardust, la boîte mythique de La Panne, assis dans la cabine du DJ, que quelque chose changea. La musique, cette musique, me percuta pour la vie. Ça doit être ça, une « vocation », et trente ans plus tard des célébrités m’embrassaient, je me retrouvais en haut des classements mondiaux, ceux des ventes de disques, et je voyais la planète entière danser sur mes tubes ! Cette musique ? Je fais de l’électro pop music. La plus controversée – et méprisée – de la musique actuelle. Mais la plus populaire, aussi. Une œuvre existe dès lors qu’elle est lue, vue, écoutée – ici, je rivalise avec Ravel ! Alors n’allons pas écrire qu’un homme sût croire en son « destin » ou je ne sais quelle connerie. J’ai subi neuf cancers. Je suis le plus célèbre des inconnus. Je travaille avec plaisir pour les autres sans chercher leur gloire. Et je n’ai pas quitté le Nord comme jamais je ne renierai ma musique. Il n’y aurait pas d’autre façon de se trahir. De se mentir. De se tuer.

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Fred Rister est un DJ et producteur de musique électro pop français. Il a co-écrit et co-produit plusieurs des grands tubes planétaires de David Guetta, dont les hits Who's That Chick et I Gotta Feeling avec les Black Eyed Peas. Ils reçoivent ensemble en 2011 le Grammy Awards de la Meilleure Chanson Dance de l'année pour When Love Takes Over.

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Format : 15 x 21 cm - 168 pages - Parution : 19/10/2018

ISBN : 9782840497622

9782840497578 Ennio Morricone, ma musiqu
24€

Ennio Morricone, ma musique, ma vie

entretiens avec Alessandro De Rosa

 

« J’ai découvert que mes souvenirs ne se résumaient pas à un sentiment de mélancolie devant les choses qui, comme le temps, se sont enfuies. Ils me font aussi regarder devant moi, comprendre que je suis toujours là, encore surpris de ce qu’il peut m’arriver. » Ma musique, ma vie résulte de trois années d’entretiens entre Ennio Morricone et le compositeur Alessandro De Rosa, trois années d’échanges passionnés au fil desquels émerge, comme des variations d’un concerto, la trame d’une autobiographie unique en son genre. Si le Maestro a accedé à la célébrité grâce à ses bandes originales devenues légendaires, de nombreux pans de sa vie et de son œuvre restent méconnus du grand public. À l’approche de ses soixante ans de carrière, l’heure était donc venue pour le musicien de tout dire de ses choix, de ses échecs et de ses réussites, de ses enthousiasmes, de ses influences et admiratons. Outre son parcours, depuis ses études au conservatoire aux Oscars en 2016, c’est plus d’un demi-siècle d’expérimentations musicales et de cinéma que Morricone fait revivre, allegro e vivace, au rythme de ses souvenirs.

Traduit de l’italien par
Florence Rigollet.

Compositeur et chef d’orchestre de renommée mondiale, maintes fois récompensé pour ses collaborations avec les plus grands cinéastes – Sergio Leone, Pier Paolo Pasolini, Terrence Malick, Quentin Tarantino… -, Ennio Morricone est l’auteur de près de cinq cents musiques de film et d’une centaine d’œuvres de musique pure. En soixante ans de carrière, il s’est imposé comme l’un des plus grands compositeurs contemporains.


Alessandro De Rosa a d’abord étudié la guitare avant de se tourner vers la composition sur les conseils d’Ennio Morricone. Il travaille aujourd’hui régulièrement pour la Rai ainsi que pour la Radio-Télévision suisse italienne.

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Format : 15 x 21 cm - 624 pages - Parution : 18/10/2018

ISBN : 9782840497578

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